Tom’s first blood test

Yesterday, our second child had his first spoonful of actual food. It was sweet potato and he apparently enjoyed it. This morning, we had another first. That wasn’t a cause for celebration and I don’t think I’ll write it in his baby book (or maybe I will). It was his first blood test, at two and a half! The most difficult part wasn’t to get the blood sample but it was to keep him still so that the nurse could get the needle in his arm and collect a blood sample. Four of us in the room and no one was redundant. I had Tom on my lap, holding him tight, a nurse was holding his arm, another one was trying to entertain him and one nurse collected the sample. He was a very brave little boy and almost didn’t cry… Almost!
We are having him tested to find out whether he has coeliac- which intolerance to gluten. Basically, if a person has coeliac and ingests gluten, their body is going to perceive it as a toxin and, as it is an auto-immune disease, is going to start attacking itself. Immediate symptoms range from mild tummy ache to vomiting and diarrhoea. Long-term effects are anaemia, weight loss, failure to thrive, chronic fatigue, weakened immune system etc. and it has been linked to diabetes, thyroid problems and certain types of cancer (http://www.coeliac.org.au/coeliac-disease/). A cure is yet to be found and most sufferers go undiagnosed
Obviously, I would rather he didn’t have it but if he does, at least we’ll know. If results come back negative, it doesn’t mean he doesn’t have it, the
most reliable test is a colonoscopy! I don’t think my toddler would enjoy getting a camera up his butt, even if it’s done under anaesthesia.
If you suspect you might be gluten intolerant and/or if you have a family history of colon cancer, it might be worth doing some investigation.

Hoarding

My husband often criticises his father because the latter finds it difficult to let go… Of things. Even when he hasn’t used them in decades, or ever. He doesn’t throw out anything, you know, just in case. Furthermore, he regularly adds specimens to his collection of useless items because they were cheap or on sale. What my father on law suffers from is a condition called hoarding. Now, my husband mocks him which is not very nice but he does exactly the same thing. He never gets rid of anything even when I beg. What’s worse us that he always has a valid excuse (not so valid as I always manage to use logic to debunk his reasons). It started about six years ago with what I call his minister’s desk. It was so big that the bedroom/study was barely big enough for the desk and the chair. I finally convinced him to get rid of it (it is a bit of an overstatement as it’s gathering dust in the shed- just in case he needs it in the future) when I was expecting our first child and we needed to turn the study into a nursery. In addition, he won’t get rid if anything made by his grandfather so we have a buffet that doesn’t go with the other pieces of furniture in the dining area and a table that we never use. We bought a new table a few years back because all the chairs we had were in a terrible condition (he hadn’t agreed to throw them away despite the fact that they were all broken, his reason being that they were worth a lot of money- not) and it’s actually cheaper to buy a table and chairs set than only the chairs. He hasn’t agreed to part with the table because it’s worth a lot of money- not!
Yesterday, I had a brilliant idea. If we could connect the HiFi he bought a couple of years ago (and that we used twice) to the DVD player then it could work like a “home cinema” system and we could get rid of the amplifier and the two massive (not an overstatement, they are huge) speakers. He dismissed my idea because he doesn’t want to get rid of the amplifier but what would we do with it? His second argument was that it was worth a lot of money. To that I replied 1) he didn’t buy it (his grandfather gave it to him when he moved to the retirement village)so, it didn’t cost him anything and 2) I don’t know exactly how old this system but it is at least 6 years old so it wouldn’t be worth much anymore. His last argument was why would we spend money when what we already have works? Fair enough except that never did I mention that I wanted to buy a new amplifier or spend any money. I believe that victory is mine in that case but somehow, I have the feeling that we’ll still have to cohabit with these two humongous speakers for a very long time, but, I’m the one who is being stubborn
Do you know/ live with someone who is like that?

Any questions for Ben

Pour résumer, bâillements!
J’ai acheté ce DVD après avoir lu des commentaires très positifs à propos de ce film et je ne sais pas si c’est parce que je suis fatiguée ou que je m’attendais à autre chose, mais je suis extrêmement déçue.
Le film a fait 1h35 de trop puisque toute l’histoire pourrait tenir dans cinq minutes. Le film atteint son apogée et de termine en happy ending quand Ben (interprété par Josh Lawson) demande à Alex ( jouée par Rachael Taylor)si elle veut bien devenir… Attention suspense… sa petite amie ! C’est-y pas mignon, tout ça. Ce qui est quand même, il faut le dire, complètement frapadingue. Il faut dire, qu’à 27 ans, Ben a beaucoup de mal à s’engager. Donc, pour lui, cela équivaut à faire le grand saut. 1h40 juste pour ça, puisqu’il ne se passe rien d’autre C’est long, c’est lourd et ce n’est pas divertissant du tout. En bref, ça ne vaut pas le coup de l’arrêter pour la pause pipi. C’est dire!
Bon, un point positif quand même, la bande originale avec entre autres, Newton Faulkner, Silverchair, Powderfinger.

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Conduire à Melbourne

Comment conduire à Melbourne? C’est simple, apprendre le code de la route, c’est primordial, et faire l’inverse.
Un premier exemple, quand la personne devant vous ralentit et met le clignotant pour tourner à droite, c’est une bonne idée de la doubler si vous aussi vous désirez tourner à droite. Ça vous permettra d’arrivée plus vite à votre destination. Bien entendu, le clignotant est optionnel et les panneaux de limitation de vitesse n’indiquent pas la vitesse maximale mais la vitesse minimale. Quand le feu de signalisation passe à l’orange ou quand un piéton s’engage sur la route sont des signes qu’il faut accélérer en n’oubliant pas d’insulter le piéton. Il est aussi indispensable de faire fi des distances de sécurité et se dire que, tant qu’on tamponne pas la voiture de devant, c’est bon, on est large. La règle la plus importante est celle qui suit: ne pas oublier de regarder de travers et d’insulter les autres usagers de la route, spécialement quand ils conduisent prudemment.

Citizenship ceremony la suite

Quand mon mari s’est enfin décidé à rentrer, me laissant une demie heure pour non seulement me préparer mais aussi donner le bain, habiller et nourrir les deux petits, je suis rentrée dans le garde robe et… J’ai heurté un mur. Zut, alors, j’avais pas pensé à ça mais qu’est-ce que je suis censée porter? Ce n’est pas un mariage donc pas de tenue de soirée, ce n’est pas un enterrement, donc rien de trop sombre, ce n’est pas un entretien d’embauche mais je ne peux quand même pas y aller en jogging,si? En plus de ça, il faut trouver quelque chose qui m’aille, je ne suis pas encore comme j’étais avant la grossesse. La taille 38 ça va, mais les pantalons serrent un peu au niveau de la taille, si j’arrive à les fermer complètement! J’ai opté pour un pantalon de tailleur et une chemise blanche. En arrivant sur place, je me suis rendu compte que je n’étais ni la plus mal habillée (vieux jeans et vieux t-shirt), ni la moins habillée (petite robe de cocktail et talons hauts).

Arrivée au Clocktower centre de Moonee Ponds, on me donne un drapeau australien, au cas où j’aurais oublié les raisons de ma presence. On m’assigne un siège au milieu des autres citoyens en devenir. Bien entendu, la poussette devait rester à l’extérieur et, bien entendu le bébé pouvait rester avec moi sauf au moment où je prêterai serment sur scène donc mon mari a dû se débrouille avec un petit de deux ans et demie qui hurlait au fond de la salle (il voulait un câlin) et un bébé de trois mois!
La cérémonie a duré environ une heure. Les hauts dignitaires sont arrivés sur scène, puis un Michael Bublé ventripotent a entamé l’hymne national australien :Advance Australia Fair. Heureusement qu’ils avaient distribué les paroles parce qu’un bon australien se doit de ne pas les connaître. S’en suit un discours du maire sur ce que devenir australien signifie. Et puis le concierge au chat d’Harry Potter, qui portrait un joli renard mort en guise d’écharpe, a boité jusqu’au micro (touchez mon bosse, monseigneur) et a fait un discours. Je n’ai absolument rien compris! En même temps, il fallait s’y attendre, il parlait un dialecte aborigène.
Ensuite est venu le moment où il fallait prêter serment (avec, en bruit de fond, Tom qui hurlait “MÔMAN!”) et serrer la main des hauts dignitaires et d’Argus Filch. Le conseiller, qui ressemblait étrangement au père Noël, m’a demandé d’où je venais. Quand je lui ai répondu que je venais de France, il s’est tourné vers l’autre conseillère et lui a dit “hé, Paulette. Une française!” “Ouah!”, répondit Paulette, “c’est la première!”. Apparemment, ils n’ont jamais dû voir de français et peut-être s’attendaient-ils à ce qu’on soit vert et qu’on ait deux têtes. À la fin de la cérémonie, Michael Bublé est revenu sur scène et a chanté “I am Australian” et “I Still call Australia Home”, mais on ne nous avait pas donné les paroles.
Je suis rentrée avec trois stylos, un diplôme et une plante qui, me connaissant, ne survivra pas un hiver et nous avons célébrer l’événement avec une tisane à la menthe avant d’aller au dodo.

Citizenship ceremony

Bon et bien ça y’est, j’ai obtenu la nationalité australienne et je l’ai bien méritée. Il faut dire que le test était extrêmement difficile. Vingt questions à choix multiples du genre: Quelle est la langue officielle? Qui est à la tête de l’état? Combien d’états et de territoire? Etc. Ce n’est pas la peine de commencer à stresser si vous ne connaissez pas les réponses, rappelez-vous, des options vous sont proposées. Cela dit en passant, si vous n’y avez jamais mis les pieds (c’est trop loin), je ne peux pas vous en vouloir si vous ne connaissez pas les réponses mais pour avoir honneur de passer le test, il faut avoir résidé en Australie pendant minimum quatre ans dont un en tant que résident permanent. J’ai failli oublier que les candidats ont 45 minutes pour répondre à toutes les questions. J’en ai eu besoin de quatre mais c’est parce que j’ai bien pris mon temps pour lire les questions. Une fois les réponses envoyées, on prend connaissance immédiatement des résultats. J’aurais été déçue si j’avais eu moins de 100% de réussite étant donné le niveau des questions! J’ajouterais aussi qu’il suffit d’un score de 75% pour réussir. Ceux qui sont bons en maths le sauront déjà mais pour les autres, cela veut dire 15 réponses correctes sur les 20. Bref, c’est quasiment impossible d’échouer ou alors, il faut vraiment le faire exprès.
Après cela, j’ai vite reçu une lettre me confirmant que j’avais passé le test avec succès et que j’allais recevoir une autre lettre dans un futur plus ou moins proche pour m’informer de la date de la cérémonie. C’était hier soir, deux mois et demie après le test… À suivre

Mummy’s special day

Or not. Not a great start. When my husband promised he’d be here early, I wasn’t expecting him to show up half an hour before we needed to leave. Still had to get ready, bath,dress and feed my two boys. And I only had half an hour to do that. I can see he’s never been on his own with the two kids.

Centrelink

Et me voilà de retour à Centrelink. La dernière fois, c’était parce que j’avais fait une demande pour recevoir des pépettes, après la naissance de mon deuxième et dernier bambin. Et bordelleuh! Ils font vraiment tout pour m’embêter à Centrelink, j’allais me plaindre de devoir attendre des heures (comme d’habitude,quoi!) et j’ai même pas eu le temps de finir la phrase que c’était déjà mon tour!! Cela dit, j’ai pu bien observer les lieux et me suis posé la question qui suit: “comment ça se fait qu’il y a plein de guichets mais qu’il n’y en a jamais que deux ou trois d’ouverts? Comme au supermarché quoi! Elles servent à quoi les caisses qui sont jamais ouvertes? C’est pour faire joli, c’est ça?”
Enfin bref, la dernière fois, j’avais donc envoyé une demande pour recevoir une prime de naissance et il a fallu que je me rende à Centrelink pour leur montrer des documents. La dame à l’accueil m’a conseillée de les envoyer parce qu’il y avait plus de vingt personnes avant moi dans la salle d’attente. Il était 9h30. L’ennui, c’est qu’il faut envoyer les originaux mais les administrations ont un don pour malencontreusement égarer les documents (ouais, youpi, ils ont perdu mon passeport, c’est la fête!) et c’est pour cette raison que j’ai pris le risque de m’y rendre ce matin. Il leur fallait: nos deux passeports (pourquoi il les leur faut à chaque fois?), l’acte de naissance du petit (en France, la demande d’extrait d’acte de naissance est gratuite et ils l’envoient même en Australie. En Australie, c’est plus de quarante dollars. Ça fait cher la feuille) et les déclarations d’impôts de l’année dernière.
Pourquoi m’attendais-je à y passer la matinée, vous vous demandez? Parce que ça m’est déjà arrivé. Et pourquoi n’ai-je pas fait la demande en ligne? J’ai essayé mais j’ai eu des problèmes. Ce qu’il faut savoir, c’est que pour les allocations familiales, chaque personne a deux numéros de client (sauf les enfants, qui pour le moment, n’en ont qu’un): un numéro de client (9 chiffres et 1 lettre) et un identifiant (9 chiffres et 1 lettre) et même si ils ont le même format, C’EST PAS LES MÊMES. Ce qui fait, que dans cette maisonnée, nous avons 6 numéros de client! Et c’est juste pour les allocations familiales, c’est la même chose pour la sécurité sociale. J’avais noté mon identifiant et malheureusement, mon compte était bloqué, certainement quelqu’un de mal intentionné a t-il essayé de pirater mon compte afin de recevoir les 143,22 dollars que je reçois toutes les deux semaines. Peu importe, il est possible de se ré-enregistre et d’obtenir un nouvel identifiant. Je tape mon numéro de client, suivant, même page, je confirme qu’il s’agit bien de mon numéro de client, suivant, je réponds à une série de questions, suivant, je suis invitée à répondre à d’autres questions (pour le moment, je n’ai qu’un accès limité), je réponds à d’autres questions, suivant, super mon accès n’est plus limité,je choisis mon mot de passe, suivant, j’écris non pas une, pas deux, pas trois mais cinq questions secrètes, suivant, j’accepte les conditions d’utilisation, suivant, “nous sommes désolés mais ce service est temporairement indisponible”. D’une part, ils auraient pu me prévenir avant et, d’autre part, ça fait plus de deux mois que ce service est temporairement indisponible.
Certes, j’aurais pu les appeler mais non merci! Plus jamais je ne gâcherai 2 heures de ma vie (en attente) pour ensuite parler à quelqu’un qui n’avait aucune idée de quoi je parlais et qui ne m’a pas renseignée du tout. Tout ce que je devais faire, c’était de demander à la directrice de la crèche de nous enregistrer, Tom et moi (les numéros de client) dans leur système et badaboum, quelques semaines plus tard, nous avons reçu notre premier versement. Le monsieur des allocs était certes bien gentil mais pas très bien renseigné.
D’ailleurs, j’ai l’impression que personne ne sait jamais rien parce qu’ils ont toujours besoin de se renseigner auprès d’un collègue. Un peu comme la maison qui rend fou :
http://m.youtube.com/#/watch?v=c45FtDhdDoY&desktop_uri=%2Fwatch%3Fv%3Dc45FtDhdDoY

Bloody door to door salespeople

They always knock at your door when it’s the least convenient: having dinner, changing a nappy, giving children a bath etc and are pretty insistent. If they hear a dog barking, a baby crying or you shouting at one of your delightful children, they know you are home so they won’t budge.
I often make a fatal mistake, I open the door (well I didn’t know it was salespeople, I mean, why would they come at 8 pm?). I hardly ever understand what they want or what they are selling until they present me with a form for me to sign… What the?? All I hear is blah blah blah, you’re paying to much, blah blah blah, you will save money, blah blah blah (not really listening to them as I’m busy holding a baby and trying to stop my toddler and my dog from running away as these idiot salespeople NEVER close the gate). I say “no, I’m not interested!” so why do they always carry on? I’d give them an A+ for perseverance. Yes, I understand they get a commission of they make the sell or make you sign the contract but why can’t they take no for an answer? Are they thick? And as I am too polite (or maybe scared that they would scratch my car paint), I can’t shut the door in their faces.
In addition, if the service providers can’t be bothered to send a salesperson, they hire people to give you annoying phone calls. That is the reason why I never answer the phone if the number is blocked or unknown because if it’s not energy providers or telecommunication operators, it’s charities (you’re already giving to) begging you to donate more money. If you dare say you’re not interested, why does it give them the right to abuse you?
That should be illegal!
Image from:
blog-jacana.blogspot.com

Octonauts

Un dessin animé n’est pas à proprement parlé de la grande littérature, ce n’est même pas de la littérature en fait. Les Octonauts n’est pas non plus un programme de télévision produit en Australie. Non, c’est produit par la BBC, ce qui explique certainement pourquoi les crabes de cet épisode ( http://m.youtube.com/#/watch?v=Wwtt2jghmZA&desktop_uri=%2Fwatch%3Fv%3DWwtt2jghmZA ont un accent français (c’est la version originale). Est-ce un hasard si ces crabes sont bêtes comme leurs pinces, têtus comme des mules, malpolis et très agressifs envers les pauvres octonauts qui cherchent à les aider? Qu’est-ce qu’ils sont gentils, ces octonauts britanniques! Bien entendu, je suis française, donc je n’ai pas de sens de l’humour sauf que, ça m’a quand même bien fait rire